
L’idée à l’origine du projet “Io voglio a pizz” est née d’une rencontre à l’occasion du séminaire France-Italie entre deux enseignantes de Campanie, l’une dans un lycée hôtelier (Naples) et l’autre dans un lycée touristique (Aversa), et deux enseignantes de région parisienne. La pizza est alors envisagée comme excellence de la Campanie, comme vecteur de traditions et de culture et d’échanges, et est donc étudiée dans son histoire, sa recette, mais aussi sa présence culturelle (art, histoire, musique, cinéma…). L’étude de l’Unesco, dont le siège se trouve à Paris, permet de comprendre la reconnaissance par l’Unesco en 2017 de l’art du pizzaiolo napolitain comme patrimoine immatériel de l’Humanité . Le titre du projet, en napolitain, fait référence à une contre-publicité réalisée en réaction à une campagne qui valorisait le fast-food par rapport à la pizza : elle illustre à elle seule l’importance de la protection de ce patrimoine œno-gastronomique.